La Critique : SteamWorld Dig 2
Image anf Form nous propose un second volet de sa licence Steamworld Dig. Cette fois-ci le jeu s’oriente à 100% vers du Metroidvania. La liberté d’explorer est quasi totale et c’est l’un des nombreux points forts du titre. Que vous ayez aimés le premier ou découvrez ce nouveau titre SteamWorld, vous ne pouvez pas rester indifférent. En ce qui nous concerne, on l’a adoré et on vous explique rapidement pourquoi. Les gamers vétérans retrouveront les inspirations de Boulder Dash, Rick Dangerous ou plus récemment Spelunky.
Pour la petite histoire, le héros de la précédente aventure, Rusty, a disparu sans laisser de trace. Dorothy, l’ancienne vendeuse de matos part à sa recherche en traversant le désert. Elle atteint la bourgade de El Machino et apprend que son ami s’est engouffré dans la mine, sans jamais en ressortir… On retrouve l’atmosphère du premier jeu, avec l’aspect western et le côté temples façon Indiana Jones. Les robots ont remplacé les hommes, alors que ces derniers ne sont plus que des mutants terrés dans les profondeurs de la terre.
Même si le scénario ne va pas bien loin, il tient la route et on a plaisir à découvrir l’intrigue. D’autant que celle-ci s’adapte bien avec le mystère de l’exploration. En creusant profondément on tombe parfois sur de belles surprises qui embellissent l’expérience de jeu. Cependant, le début de partie est un peu redondant, du fait des nombreux allers-retours nécessaires. Entre l’inventaire plein et la lumière qui ne dure pas bien longtemps, la frustration n’est pas loin. Toutefois, dès qu’on améliore sa lanterne et sa pioche, c’est de l’or en barre qui nous attend. Nous voilà à scruter le moindre filon de minerai pour acheter le nouveau matos qui nous rendra encore plus performant (et ainsi de suite). Certains trouveront un côté répétitif à l’affaire, mais si vous aimez l’exploration, la lassitude disparaît comme par enchantement.
Comme expliqué dans l’intro, le gameplay est du pur MatroidVania. Celui-ci penche plus du côté Metroid que Castlevania, en se basant sur un level design similaire à Samus Return. On descend progressivement dans les entrailles de la terre, en allant parfois dans d’autres environnements à gauche et à droite. Le gros point fort étant que c’est le joueur qui façonne le niveau comme il veut. À lui de choisir comment creuser ses galeries, qu’il ré-utilisera de nombreuses fois. Les minéraux précieux permettent de gagner de l’argent, mais il y a aussi les engrenages et les artefacts. Ils donnent accès à une multitude de schéma d’amélioration, que vous activez en fonction de votre style de jeu.
Note : 8/10
SteamWorld Dig 2 rappelle le plaisir de miner façon Minecraft. Vous savez, ce moment où vous tombez sur un minerai précieux ou sur une caverne à explorer, tout pareil. À grand coup de pioche ou de marteau piqueur, l’addiction de creuser toujours plus loin nous envahit. Les nombreux secrets planqués partout ajoutent la dose de came et on ne peut plus s’en passer. Le tout agrémenté de musiques sympas et d’une petite histoire simple, mais efficace. L’exploration nous tient en haleine, ce pendant au minimum 10h et bien plus (si vous décidez de ratisser le moindre objet). Sans compter l’aspect speedrun du jeu, qui fait déjà des émules. À l’arrivée le titre de Robert Olsén est LE Metroidvania du moment, à ne surtout pas rater !