Atlas Fallen – Surfer dans le désert post-apo
Le studio allemand Deck13 nous propose un gameplay action RPG, sur fond de monde post-apocalyptique et désertique. Cinq ans après l’excellent The Surge 2, Focus signe à nouveau un jeu prometteur qui pourrait bien trouver sa place parmi les grands de ce monde.
SUPPORT
PC / PS5 / Xbox / (testé sur PC)
GENRE
Action/RPG
DÉVELOPPEUR
Deck13
ÉDITEUR
Focus Interactive
SORTIE
10 aout 2023
PRIX STANDARD
50 €
CLASSIFICATION
PEGI +12
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
Vous avez probablement découvert les premières images à l’occasion du dernier Summer Game Fest. Ce personnage qui dévale les pentes sableuses est l’un des points forts de l’aventure. L’exploration est savoureuse au possible, de quoi faire des aller-retours rien que pour le plaisir de surfer. Ce pouvoir ne fonctionne que sur le sable, ce qui crée une pointe d’amusement supplémentaire. En effet, il faut parfois se faufiler entre les surfaces de pierre ou de végétation, afin de ne pas perdre la capacité de skier.
Les amateurs de snowboard retrouvent non seulement des sensations de glisse, mais également le son d’une planche sur la neige. Cette fonction est tellement plaisante, qu’il en est frustrant de s’arrêter net à cause d’un obstacle ou d’un endroit dépourvu de sable. D’autant que parfois, c’est simplement à cause d’une petite marche imperceptible… Une légère dose de frustration qui casse un peu le rythme, car finalement Atlas Fallen c’est aussi un jeu de glisse à sa façon.
Pour la petite histoire, nous incarnons un(e) esclave qui cherche à libérer l’humanité de la tyrannie d’un dieu. Rien de bien conceptuel dans le scénario, mais l’essentiel du voyage n’est pas la destination, mais le chemin parcouru. C’est grâce à un mystérieux gantelet doté de pouvoirs que nous allons progressivement façonner une rébellion de grande échelle. C’est accompagné d’une autre divinité que le joueur construit sa légende. Ce dernier a perdu une bonne partie de sa mémoire, il recouvre au fil du temps des souvenirs. Des dialogues qui ne sont pas vraiment inspirés, mais qui narre convenablement les évènements malgré tout.
Le système de combat ne réinvente pas non plus la roue, mais il propose des choses intéressantes. Une jauge augmente en fonction des prouesses du joueur pendant l’affrontement, diminue s’il prend des coups (jusque-là rien de nouveau). Les dégâts contre l’ennemi augmentent à mesure que la barre progresse, mais les dommages reçus sont aussi plus importants. Dès lors, il n’est pas toujours avantageux d’avoir la pleine puissance, sans quoi on peut se faire tuer très rapidement. Mais cela ne s’arrête pas là, huit paliers permettent de déclencher d’innombrables pouvoirs passifs. Augmenter le soin, les attaques, la défense, etc. Il existe plus d’une centaine de capacités à trouver et combiner pour façonner son personnage.
C’est un régal de peaufiner sa jauge de compétence, afin de trouver les combinaisons les plus performantes. Sans compter qu’il est possible de conserver trois arrangements différents, permettant ainsi de changer en fonction des situations. Tout cela doit se débloquer en dépensant des ressources ou progresser dans l’aventure. La barre est également divisée en trois jonctions (bronze, argent et or), chaque portion atteinte permettant d’activer un pouvoir actif (aux choix du joueur). De quoi créer des sensations de combat palpitantes, bien qu’à un certain stade plus rien ne puisse nous arrêter ou presque !
Les développeurs nous ont avertis que certains boss étaient trop difficiles en mode normal (un patch de lancement va rééquilibrer ça), mais avec les bonnes compétences nous avons pu faire le jeu en mode difficile sans effort. Toutefois, cela nécessite de bien explorer les lieux et multiplier les combats pour obtenir les ressources nécessaires, un joueur qui veut aller en ligne droite risque de se casser les dents. Cependant, il faut espérer que le jeu ne devienne pas trop facile à la sortie. De notre point de vue, cela retirerait une partie de son charme. Certains ennemis aussi ont une particularité, il faut détruire chaque partie de leur corps pour les vaincre. Sans compter qu’elles sont parfois renforcées, ce qui peut éventuellement enrager la créature (moyennant des attaques spéciales dévastatrices). En cumulant ces quelques nouveautés, les combats procurent de bien belles sensations.
L’AVIS DU TESTEUR
Atlas Fallen est un très bon action-RPG, qui malgré une structure assez classique propose des fonctions bien pensées (cf ci-dessus). Si vous avez un ami qui possède également le jeu, un mode coop vous permet de progresser à deux, quel que soit le support du jeu. Pour le reste, l’exploration a de quoi vous tenir occupé un bon moment, une multitude de coffres sont disséminés partout, ainsi que des cartes au trésor pour les plus précieux. Le lot habituel de quêtes secondaires est de la partie, toutes avec une narration intéressante. À l’arrivée c’est un jeu qui devrait plaire aux amateurs du genre, mais aussi aux amoureux des sports de glisse !