C’était mon jeu le plus attendu de l’E3, mais avec une peur bleue d’être déçu du résultat. Nous avions déjà eu la chance de tester le jeu un mois avant l’événement de Los Angeles, dans une version Online Technical Test (OTT pour les intimes). Jusque-là tenu par le secret professionnel, j’ai enfin pu révéler toutes les infos à savoir dans un live improvisé. Si toutefois vous en voulez encore, voici un article qui démontre la solidité de ce nouvel opus.

JAUGE DE HYPE DU RÉDACTEUR 100%

Support : PC / PS4 / Xbox One (joué sur PC) – Éditeur : Ubisoft – Développeur : Ubisoft Paris – Genre : TPS – PEGI 18+

La version pre-alpha jouée il y a un mois augurait un bien sombre présage. Horreur et damnation, en découvrant des mécaniques de gameplay tout droit sorties de Division ! Équipé d’un système de barre de vie et d’ennemis avec des niveaux, Ghost Recon perdait toute son identité… Heureusement, Ubisoft est à l’écoute de sa communauté, ils ont su réagir vitesse grand V. Les retours sur l’OTT ont bien fait comprendre à la firme, qu’ils allaient droit dans le mur. Un développeur nous confiait, à demi-mots, que les gens avaient été très virulents et même insultants (il faut de tout pour faire un monde…).

 

Toujours est-il que le message est passé, la version que nous avons joué à l’E3 supprimait d’un revers de la main ces mauvais souvenirs de l’OTT. Terminé la couche gameplay façon Division, du moins en grande partie. Tous les drones conservent un niveau affiché et une jauge de résistance. Cela se justifie amplement, tant les combats contre les machines demandent un déluge de feu ! Petite subtilité à garder en tête le jour où vous jouerez, toujours retirer le silencieux de votre arme dans les affrontements difficiles.

 

Nous avons eu le droit à trois missions distinctes, grâce notamment à mon équipe de Ghost sur place. Deux joueurs vétérans qui connaissaient assez bien la licence. Cela s’est rapidement ressenti sur le terrain, chacun jouant correctement sa classe. Pour la plupart de nos confrères, le temps de la démo se terminait à la fin de la deuxième mission. Notre expérience commune dans l’escouade a permis de voir une mission supplémentaire (mais rien d’impressionnant pour autant, juste le plaisir de jouer plus longtemps que la moyenne).

 

La partie commence en choisissant notre classe, (assaut, infiltration, sniper). Comme tous Ghosts qui se respectent (et pour faire honneur à mon pseudo de gamer), je serais l’infiltrateur. Chacune possède une capacité spécifique (ainsi qu’un arbre de compétence), la mienne est l’utilisation d’un spray qui permet d’être indétectable pendant un cours laps de temps. Libre au joueur de changer de classe comme il le souhaite, mais il faut au préalable planter la tente…

Une des nouveautés du jeu, consiste à réaliser certaines actions au coin du feu. Ce bivouac permet de crafter de l’équipement, utiliser des bonus ou encore choisir une heure précise de la journée. On peut récupérer tout un tas de ressource sur le terrain, qui permettront de confectionner des objets de soin et des explosifs. Pendant 30 minutes, vous pouvez également choisir de booster un de vos attributs. Résistance aux dégâts, meilleure endurance, cinq choix sont possibles. Enfin, l’horloge permet de planifier quand replier le campement.

 

Je suis en charge de sélectionner l’heure de notre départ en mission. Histoire de profiter du paysage, je choisis 14h20. Notre premier objectif consiste à exfiltrer une ingenieur d’un complexe Skell (la méchante société de cet opus), une mission identique à la vidéo de gameplay diffusée début mai.Chaque membre de l’équipe utilise à bon escient ces compétences. Reconnaissance du terrain avec les drones, tirs synchronisés sur cibles multiples, la routine pour des Ghosts chevronnés. Notre sniper se positionne en hauteur et nettoie toute menace auprès de la zone d’objectif. Le secteur est protégé par des grillages, rien qui ne peut être découpé à coup de torche-chalumeau.

 

Tout le reste de la mission se déroule sans trop d’accrocs, mais l’on sent que le niveau de difficulté est paramétré en-dessous de normal. Quand les soldats Wolves tentent de nous empêcher de fuir (les ennemis à capuches et masques, façon Assassin’s Creed), on se prend pas mal de balles dans le buffet sans tomber au sol (quand on a l’habitude de jouer en expert dans Wildlands, ça fait un choc…). Cela nous permet au passage d’expliquer le système de soin. Deux items sont à utiliser, en fonction du type de dégât. Seringues de médic pour restaurer sa santé, bandages en cas de blessures plus importante. Trois jauges de vie distinctes donnent trois chances de survies, avec un indicateur de soin ou de blessure. Bien évidemment, il est impossible de soigner une blessure sans bandage et vice versa.

 

Tactique militaire de base face à de nombreux ennemis, nous créons un goulot d’étranglement dans un bâtiment pour neutraliser les Wolves un à un. Cela ne nous permettra pas d’observer l’efficacité de l’IA, qui tombe dans notre piège sans prendre conscience du danger… Il faut espérer que ce point soit amélioré d’ici la sortie, mais cela arrange bien notre partie. Il ne reste plus qu’à s’échapper en hélicoptère, un véhicule que je pilote à la perfection. C’est là que les choses sérieuses commencent, le drone le plus coriace du jeu s’approche de notre lieu d’atterrissage !

Le Béhémoth est un drone tank, vous en avez eu un aperçu dans le trailer en CGI. Cette machine de guerre est équipée de deux canons sulfateuses et mortiers. Il est vital de préparer son attaque avant de s’y frotter. Mes coéquipiers sont armés de lance-roquettes, de grenades à fragmentation, bref tout ce qui explose. C’est moi qui lance l’assaut avec une grenade EMP (impulsions-électro-magnétique), ce qui permet à l’équipe de déverser une pluie de projectiles sans risque de contre-attaque. Quand le monstre mécanique se réveille la riposte est brutal, mais nous résistons tant que possible. Cela ne suffit pas et l’un de nous est régulièrement seul pour remettre les autres sur pieds. Quand arrive mon tour, je suis face à un cas de figure qui justifie à merveille la fonction de déplacement d’un corps. Sous le feu des mortiers qui sifflent dans le ciel, j’ai tout juste le temps d’extraire un allié pour le mettre à l’abri et le ressusciter sans encombre. Une sensation de victoire jouissive qui, par le travail d’équipe, nous permet d’anéantir le Béhémoth sans même un game over (mais une belle suée tout de même) !

AVIS : HYPE DE OOUUF !!!

Vous l’aurez compris, cette session de jeu à Los Angeles démontre tout le potentiel de Breakpoint. Le point fort réside dans les drones, qui donnent des sensations au combat sensationnelles (le paragraphe du Béhémoth ci-dessus en est la preuve). Nous avons également rencontré des soldats lourds, armés de sulfateuses et d’armures. Mais tout comme les wolves, aucune goutte de sueur pour les occire. Pour le reste, on retrouve tout ce que Ghost Recon sait faire, avec une dose de réalisme en plus. La map de jeu est particulièrement réussie, avec un design 3D qui rappelle une vraie carte papier de type IGN. La fonction de camouflage dans la boue peut vous sauver la vie (furtivité oblige), mais l’angle de tir pour contre-attaquer est très limité (ce qui là aussi, est réaliste). Je pourrais écrire sur ce jeu sans relâche, aussi n’hésitez pas à poser toutes vos questions dans les commentaires. Il n’y a plus vraiment besoin de savoir si le jeu vaut l’achat, rendez-vous le 4 octobre sur l’île d’Aurora !

JAUGE DE HYPE DU RÉDACTEUR 100%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *