S’il peut saigner, on peut le tuer !
La petite sucrerie du jeu, c’est de contrôler le Predator. Puissant, vif en Predkour et doté d’équipement assez dévastateur, le Predator est évolutif. Le gain de level nous donne accès à des armes, des skins différentes permettant de personnaliser notre bourreau de la jungle.
Pour booster le perso, il suffit d’engranger de l’XP de parties en parties. Le levelling est simple, classique, basique. Voir même trop basique. Il n’y a malheureusement rien de bien neuf, de transcendant. Le soft se contente de faire ce qui se fait ailleurs, sans panache. Les marines débloqueront quand à eux de nouvelles armes et un système de « valises » nous donnera ça et là des skins pour nos persos et nos armes. Seule feature de gameplay sympa, le fait de pouvoir enduire un autre marines de boue, afin de tromper la vision thermique du Predator… oui je sais ça ne pèse pas lourd dans la balance.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire…
…Hé bien non, pas d’histoire. Pas de solo. Tu as soit partie publique, soit partie privée. Pas une once de mini mode story, qui aurait pu être l’équivalent d’un mode horde de Gears hein, je n’aurais pas dit non.
Mais les développeurs ont dit non. Si tu espérais vivre un petit quelque chose dans ton coin le temps d’apprendre le gameplay, tu devras inlassablement refaire ce tutorial court et insipide. Si tu veux explorer le gameplay, rendez-vous dans la fosse aux lions. Sauf que la fosse aux lions marche un peu quand elle veut.
Trouver une partie est un parcours du combattant. On nous annonce des réseaux saturés, avec juste une file d’attente… Moui alors messieurs quand on fait un jeu exclusivement multijoueur on fait en sorte d’avoir la quantité de serveurs suffisants pour héberger tout le monde.
Sachant évidemment que le jeu ne doit pas se vendre non plus en grosses quantités, c’est un peu la douche froide.