Streets of Rage 4 – Les maîtres sont de retour

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L’un des fleuron du beat’em up (on va éviter de dire beat’em all 😉 ), voit sa suite débarquer 26 ans après le 3ème volet. Pas de panique, ce sont des maîtres du genre aux commandes ! D’un côté les québécois de Guard Crush Games. De l’autre le studio  des frenchys (cocorico) Lizard Cube qui nous avait déjà sublimé, avec l’exceptionnel Wonder Boy Dragon’s Trap. Petite larmichette de nostalgie, puisque Wonder Boy fut le premier jeu couvert sur Renegades (il y a 3 ans, déjà…) Mais revenons à nos bourre-pifs, ce Streets of Rage va à nouveau marquer l’histoire. Tout y est sublimé, de la bande son à la direction artistique. Ceci n’est pas une critique, c’est un éloge à l’excellence…

Support : PS4 / Xbox one / PC / Switch (testé sur PC) – Éditeur : Dot Emu – Développeur : Lizard Cube / Guard Crush Games – Genre : Beat’em up – Sortie : 30 avril 2020 – Prix standard : 35€ – PEGI +12

RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de TheRenegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.

 

Nan mais sérieux, c’est pas la peine d’en lire plus en fait ! Tu fonces l’acheter et tu kiffes ta race, comme tout le monde… Les équipes de Guard Crush Games et Lizard Cube ont la capacité de travailler en toute sérénité, afin de sortir le jeu qu’ils veulent, quand ils le souhaitent. Aucune date de sortie n’était annoncée, alors que toute la communauté retenait son souffle. C’est seulement trois semaines avant l’arrivée du fils prodige, que la date sacrée fut révélée et que nous avons pu respirer à nouveau. Ça fait quand même une apnée de 1 ans, 5 mois, 2 jours et 666 minutes…

 

Si t’as connu le premier jeu made in Lizard, tu t’attends peut-être à switcher du mode vintage à moderne (façon Wonder Boy). La vague de nostalgie te submerge autrement dans SoR4, il s’agit ici d’une suite et non d’un remake à l’instar de Wonder (mais non pas le film…). Dragon’s Trap reprenait tout le code original du jeu, ce qui permettait de passer en un bouton de 2017 à 1989 (sans atteindre 88miles à l’heure). Cette fois les choses sont radicalement différentes, il s’agit surtout d’un hommage à toute la licence en continuant son histoire.

 

On retrouve ici et là des personnages des anciens Streets, ainsi qu’une multitude de détails que seuls les vrais reconnaîtront. Un peu du 2 ici, du 3 par là, ouvre bien les mirettes car il y’en a dans tous les sens ! Même la pop culture en général est présente, on a vu du Tortue Ninja, du Sonic, d’autres sont encore à découvrir pour sûr. Ce qui est certain c’est qu’il te faut une paire d’œil qui ne joue pas, afin d’inspecter les décors qui pullulent de références (toi t’es trop occupé dans la castagne).

 

 

C’est un peu comme ci les 3 anciens jeux étaient compressés avec Winrar (tu te souviens de Winrar !? 😀 ). L’équipe a pu s’éclater à créer du nouveau, tout en respectant à la perfection l’ancien. On trouve donc deux nouveaux persos dans le roster, Floyd et son allonge à la Bud Spencer, Cherry la rockeuse et fille d’Adam (une famille de rockstar quoi). Le vrai tour de force dans tout ça, c’est que rien n’est dénaturé. C’est presque comme ci on rejouait aux originaux, mais en mieux (faut pas déconner non plus…). Un menu ‘extra’ (dans tous les sens tu terme), permet de visualiser tout le taf concept arts. On y voit les dessins de persos abandonnés, mais surtout les sprites des vieux de la vieille.

 

Pour les d’jeuns qui n’ont rien suivi, Streets of Rage est sorti sur TOUTES les consoles Sega de la grande époque (Master System, Mega Drive, Game Gear). Afin de garder une touche vintage, tu peux débloquer les anciens persos en scorant de ouf (à la sueur de tes pouces). Sous forme de barre d’XP, ton score se cumule au fil des parties et permet de débloquer des récompenses cosmétiques.

 

Comme le mode story est plié en 12 stages, il a bien fallu étoffer le jeu pour te donner envie d’y revenir. Tu as donc 5 modes de difficultés, un mode arcade où tu n’as qu’UN crédit pour finir le jeu, ainsi qu’un mode boss (largement de quoi t’occuper un confinement entier…). Le challenge est au rendez-vous, tu peux nous croire sur paroles. Et si t’aimes te bastonner avec tes potes, un mode versus te permet de la jouer façon Street Fighter (mais en mode beat’em up). Sans compter que si t’es sur PC, un exemplaire du jeu suffit pour y jouer avec ta smala (viiive le Steam remote play \o/).

 

 

Conclusion :

C’est pas vrai que t’es encore là à nous lire ! On t’a dit que t’achète et pis c’est tout ! Si t’aimes le beat’em up, ce jeu va devenir la référence du genre (tu veux quoi de plus !?). Le rendu visuel est parfait, la musique est envoûtante (big up à notre Olivier Derivière !) et tu peux acheter la soundtrack. Au début on s’est dit qu’il ne pouvait pas être noté en dessous de 10, mais c’était avant de voir rager Hajin sur le niveau 9. Il a toujours pour projet de retrouver et arracher la tête avec les dents, au dev qui a intégré le sol glissant. On rajoute à ça les attaques en diagonal bien fourbes et certaines hitboxes un peu capricieuses, mais on est à deux poils de… (remplir par le mot qui te convient) de la perfection absolue.

NOTRE SYSTEME DE NOTATION : La note numéraire représente les mécaniques de jeu, bande sonore, écriture, jouabilité, technique, etc… et le rang résume l’avis subjectif du critique à ses critères personnels.

9/10

9/10

Points positifs :

– Tout

Points négatifs :

– Rien, à part le sol glissant…

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