Cult of the Lamb – La secte Happy Tree Friends
Vous vous souvenez de ce vieux dessin-animé gore au possible ? C’est la première référence qui m’est venue à l’esprit en découpant mon premier adepte… mais oui mais c’est pas ma faute si on gagne plein d’argent en faisant ça aussi ! Bref, Devolver Digital a encore signé un jeu complètement barré, sur lequel je me suis éclaté du début à la fin. Je vous invite donc à passer un court instant dans le ‘cult de Renegades’…
SUPPORT
PC / Playstation / Xbox / Switch (testé sur PC)
GENRE
Plateforme/gestion
SORTIE
11 aout 2022
PRIX STANDARD
23 €
CLASSIFICATION
PEGI +12
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
Le culte des vieilles croyances et les Prélats qui les dirigent pensent empêcher la prophétie de s’accomplir. Il est dit dans les écrits qu’un agneau tout-puissant viendra terrasser les divins et libérer celui qui attend. Afin de couper court à cette légende, les dieux ont décidé de sacrifier tous les jeunes moutons existants. C’est justement ce cruel geste qui va permettre à la légende de prendre vie…
Notre moigneau est ressuscité par le grand Celui qui attend, qui lui confère les pouvoirs de sa couronne rouge. Cet artefact permet à notre héros de se battre et fédérer une communauté d’adeptes qui vont renforcer ses capacités. Revenu d’entre les morts, le mouton découpe en rondelle les acolytes ennemis et commence à fonder son empire. Dès lors, il lui faut développer son culte et abattre les prélats qui retiennent Celui qui attend prisonnier dans l’au-delà.
En tant que guide, il nous faut bâtir une base permettant d’amasser des ressources et de la dévotion. À nous de décider notre niveau de gentillesse avec nos ouailles. Pour ma part, c’est la bienveillance qui prédomine… sauf quand ils sont morts (ou quand il faut les nourrir !). Bon ok j’aurais pu faire mieux niveau altruisme, mais au final ils sont bien contents de vivre là cette bande d’ingrats… bref, il y a tout un panel de construction possible qui se débloque grâce aux prières de vos adeptes. Des habitations plus ou moins confortables, des fermes et même un centre de soin.
Une fois votre camp à peu près fonctionnel, vous pouvez bourriner les Prélats et leurs sbires. Quatre environnements distincts divisés en quatre zones protégées par des boss. Ces niveaux procéduraux proposent des armes et maléfices aléatoires à chaque tentative. Nous pouvons choisir divers chemins et récolter ressources et pouvoir sur la route. Largement de quoi varier les plaisirs, pour peu qu’on tombe sur un équipement digne de ce nom…
L’AVIS DU TESTEUR
Le jeu est un vrai régal, tant qu’on n’a pas trop de bâtons dans les roues… Il suffit d’une arme que l’on n’aime pas, ou de quelques rebelles dans le camp pour mettre le sbeul ! Un peu d’expérience avec le gameplay permet de trouver des solutions contre ça, mais cela ajoute parfois un poil de frustration. Surtout quand on passe des heures à façonner son p’tit culte et qu’un renégat se barre avec la caisse… Avec de l’entraînement, on apprend à ne pas se faire avoir deux fois. Dès lors, la progression est vraiment plaisante et nous avons également profité des fonctions Twitch avec la comu.
Pour le reste, à vous de décider votre dose d’altruisme et de malveillance. Tout dépend de la façon dont vous voulez progresser. Toujours est-il que vous ne pouvez pas échapper à cette phase de gestion et foncer tête baissée dans la castagne. Ce qui fait qu’un joueur qui veut de l’action pure et dure n’y trouvera pas son compte. Pour nous en tout cas c’est un grand oui, on aura plaisir à y retourner avec les futurs DLC qui semblent se préparer !