Quelle aventure, c’est au bout de 100h (tout rond) que j’ai atteint les 100% sur tout le jeu ! Le tout tranquillement en contemplant la variété de paysages croisés, en prenant des photos régulièrement. Bon, ce n’était pas une virée en vacances pour autant. Le mode difficile (4/5) est d’ailleurs l’occasion de soulever les quelques lacunes du système de combat. Quelques défauts qui viennent égratigner une expérience de jeu à la limite de la perfection.


SUPPORT

Playstation (testé sur PS4)

GENRE

Action/Aventure

DÉVELOPPEUR

Santa Monica Studio

ÉDITEUR

Sony Entertainment

SORTIE

09 novembre 2022

PRIX STANDARD

80 €

CLASSIFICATION

PEGI +18


RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.


Chez Renegades on aime prendre notre temps, ZeCowboy va continuer de streamer le jeu et peut-être également aller chercher le 100% (et le trophée platine qui va avec). Pour ma part j’avoue ne pas avoir voulu rusher la progression, ce qui normalement doit être le cas pour publier un article rapidos. Dépasser le mode normal ne fait pas de cadeau, il faut une bonne dose de temps supplémentaire pour en arriver à bout.

 

 

Contrairement au précédent opus, j’ai baissé le niveau d’un cran pour trouver un bon équilibre entre challenge et plaisir (Le mode God of War ne laisse quasi aucune marge d’erreur…). La différence entre les deux paliers (normal/difficile) est considérable. J’ai testé un boss ultime (un berseker) en medium et hard, dans un moment de désespoir… C’est là que j’ai constaté à quel point je lui roulais dessus en normal, en prenant pourtant pas mal d’attaques dans les dents.

À tel point que je n’ai pas voulu accepter cette victoire, ça brisait tout mon objectif et le sentiment de récompense qui allait avec. C’est là que j’ai voulu comprendre ce qui clochait dans l’équilibrage des fights. Il apparaît qu’une multitude de petits problèmes créent une frustration constante. Les hitboxes en particulier, qui sont souvent beaucoup plus avantageuses pour les mobs que pour le joueur. Pire encore, certains de vos coups traversent de part en part l’ennemi, sans recevoir le moindre dégât…

 

 

Dans des affrontements exigeants, le traditionnel « MÉDOU » sort à tout va. Sans compter que manger des attaques puissantes ne donne pas trop l’occasion de se relever… Preuve en image, avec ces quelques clips de baston (ici et ). Un autre bémol majeur à mentionner, le ‘cancel’ de coups. Si par malheur une capacité passe au moment de celle d’un gros boss, il arrive que la vôtre soit tout simplement balayée comme ci l’adversaire devenait invulnérable !

Dès lors, la frustration monte en flèche à chaque action manquée… Tout cela démontre que God of War est l’un de ces jeux avec des modes de difficultés ajoutés à la va vite. Sachant qu’une grande majorité de joueurs ne dépasse pas le rang normal, ces défauts ont peu été relevés à priori. Rien ne vient pour autant descendre l’appréciation globale, dont la qualité du gameplay efface ces quelques déboires.

 

 

Autre truc primordial à souligner, c’est la zone surprise de Vanaheim ! Une certaine quête secondaire révèle un tout nouveau biome du royaume des Vanir. Un endroit tellement vaste, qu’il faut plus de 10h de jeu pour en faire le tour. Si vous n’avez pas exploité le contenu annexe, vous êtes sûrement passé à côté. Je suspecte que cette map était initialement prévue pour un futur DLC, mais qu’il a finalement été décidé de l’intégrer dans la version vanilla.

L’AVIS DU TESTEUR

Inutile de vous vanter les mérites du jeu, vous savez déjà de quoi il en retourne. Pour ma part je pense que j’arrêterai d’y jouer en mode difficile, si prochain épisode il y a… Toujours est-il que cela ne m’a pas empêché de ratisser le moindre pourcentage du jeu, et même au-delà. Il y a notamment l’armure des trolls cachés, ou celle des dragons. Améliorer à fond cette dernière nécessite de regarder de plus près la moindre statue aux apparences monstrueuses…

Appréciations détaillées ici

Replays des streams :

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