Lord of the Rings : Gollum – L’histoire inconnue

0

Il y avait bien longtemps que nous n’avions pas touché à un jeu Seigneur des anneaux. Daedelic a voulu s’intéresser au personnage de Gollum et sa double personnalité. Un gameplay ou l’infiltration règne en maître, mais pas seulement. Les aficionados de la licence vont découvrir ce qui s’est passé avant la création de la communauté de l’anneau (avant le premier livre/film). Un titre qui s’appuie avant tout sur l’ambiance et la narration, mais terriblement bancal…


SUPPORT

PC / Playstation / Xbox / Switch (testé sur PC)

GENRE

Action/Aventure

DÉVELOPPEUR

ÉDITEUR

SORTIE

25 mai 2023

PRIX STANDARD

50 €

CLASSIFICATION

PEGI +16


RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.


L’histoire démarre dans la même grotte où Frodon rencontre Smeagol/Gollum pour la toute première fois. À la recherche de son précieux, il se fait rapidement capturer par un Nazgûl de Sauron. Les premiers chapitres nous permettent de découvrir les années d’esclavagisme qu’il a subi dans la tour de Barad-dûr. Malheureusement pour le joueur, cette partie du gameplay n’est pas bien passionnante et risque de donner du fil à retordre à ceux qui ne sont pas suffisamment motivés…



Le scénario implique un moment difficile de la longue vie de Gollum, mais cela au détriment de l’amusement pour le joueur. Ces premiers niveaux nécessitent de nombreux aller-retours entre la prison et les différentes tâches à accomplir. Sachant que les phases de plateformes sont parfois compliquées à appréhender, cela peut vite devenir cauchemardesque. Il n’est pas toujours évident de trouver son chemin, ce qui est à la fois positif et négatif (le plaisir de chercher, mais aussi la frustration.de ne pas trouver).

Notre petit héros est un malin, il parvient progressivement à obtenir des avantages qui lui permettent d’échafauder un ingénieux plan d’évasion. C’est là que le titre va révéler son potentiel, dans la deuxième moitié de l’aventure. Nous changeons radicalement de paysage, en remplaçant les cavernes magmatiques et sombres du Mordor par les forêts luxuriantes du royaume des elfes. Un nouveau séjour en captivité, mais bien plus agréable que le précédent (aussi bien pour Gollum que pour nous).



Ici les interactions avec nos geôliers sont beaucoup plus sympas, avec même une bonne dose d’humour. La schizophrénie de Sméagol permet de faire de nombreux choix, ainsi qu’argumenter pour faire entendre raison à l’un au l’autre. Si vous choisissez le parti de Gollum (généralement méchant), il vous faut convaincre son opposant pour aller dans cette direction. À priori, il n’y a pas de réels changements avec ces décisions, seulement des dialogues d’histoire qui vont changer ici et là…

Il y en a tellement qu’il est difficile d’être infaillible sur ce point, nos cessions de streams seront l’occasion d’observer d’autres possibilités. Toujours est-il qu’il est bien dommage que cet aspect du gameplay ne soit pas plus profond que cela, la linéarité du jeu n’en est que plus grande. Il y a bien des niveaux qui proposent différentes bifurcations ici et là, mais rien qui motive à y revenir. Certes pour un jeu avec une grande couche narrative ce n’est pas le plus important, mais l’ennui vient assez souvent nous titiller malheureusement.



Il faut une bonne dose de patience et de persévérance pour encaisser les nombreux défauts du gameplay. Même graphiquement le jeu n’est pas éblouissant, du moins sans une qualité RTX sur PC. J’ai pu tout de même faire tourner le jeu en mode ultra, sans avoir des textures qui m’en mettent plein la vue… À voir ce que le rendu va donner quand nous allons le faire tourner avec le cloud gaming Geforce Now, qui vante la technique du jeu et de la fonction DLSS 3. 

L’AVIS DU TESTEUR

Gollum va avoir du mal à convaincre les joueurs les moins fan, du moins tant qu’il y a autant de bugs et d’imperfections. Il m’a fallu relancer le jeu de nombreuses fois, à cause d’une collision mal foutue ou d’une mission qui ne s’enclenche pas correctement… si le jeu n’est pas patché rapidement, il faut une tolérance à toute épreuve pour encaisser tout ça…



Si graphiquement il n’est pas à la hauteur (à voir sur console…), que le gameplay ne tient pas la route et la linéarité est lassante, que lui reste-t-il de positif ? Eh bien l’histoire et la narration valent le détour. Les dialogues sont réussis, les effets sonores au top. Un gros plus sur la spatialisation du son, qui permet de ressentir des sensations assez uniques par moment. L’ambiance musicale est également à souligner, avec des morceaux très appréciables. Toutefois, tant que le jeu n’est pas réellement peaufiné, il est recommandé d’attendre avant l’achat.

Appréciations détaillées ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *