E3 2017 : Preview Express – A Plague Tale : Innocence

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Focus nous a invité à la présentation d’un nouveau jeu du studio Asobo. A Plague Tale nous plonge dans le Moyen age français, en 1349. En pleine période d’inquisition religieuse et d’une épidémie de peste noire, nous allons partager les aventures d’Amicia et son frère Hugo.

La séquence qui nous a été montrée présente un jeu sombre et glauque. Le joueur est aux commandes de la jeune Amicia, qui cherche désespérément son frère et sa mère, au milieu d’une ville assaillie par les rats et les inquisiteurs. À cette époque, les rongeurs étaient le principal vecteur de la peste bubonique et pullulaient partout dans le pays. Cet élément historique est utilisé dans le jeu comme un ennemi redoutable. Si vous vous souvenez des Krylls dans Gears of War, vous allez vite comprendre le concept. Le joueur tombe parfois sur des nuées de rats assoiffés de sang et seul la lumière permet de les tenir à distance. Il faut donc dénicher des sources de luminosité pour traverser des zones infestées de bestioles. Une torche à dénicher dans un coin, un projectile à lancer sur une lanterne, c’est généralement grâce à notre matière grise que nous pourrons progresser. La jeune héroïne est équipée d’une fronde, lui permettant d’atteindre des cibles à distance ou en hauteur. Cette arme n’est pas du tout utilisée dans un système de combat, mais peut tout de même terrasser des ennemis. En effet, la ruse peut parfois occire des soldats de l’inquisition, qui représente la deuxième menace présentée dans cette partie.

Les personnages incarnés par le joueur ne sont que de simples enfants, la furtivité et la subtilité sont donc leurs meilleurs armes pour survivre. Les gardes sont à l’affût du moindre bruit, ce qui nécessite d’être silencieux pour traverser certains endroits. Une séquence de jeu nous montre la possibilité d’utiliser une horde de rongeur contre un humain. En le privant de sa source de lumière, les rats se ruent sur lui et le dévore en quelques secondes. On constate un soin particulier apporté à l’animation des bestioles, qui sont parfois plusieurs centaines à apparaître. Au bout de quelques minutes, Amicia finit par retrouver son petit frère Hugo. Plus jeune qu’elle, le gamin suit les instructions de sa sœur au doigt et à l’œil. Ainsi, le joueur peut ordonner au petit de réaliser des actions contextuelles afin de résoudre certains puzzles. Tout comme le jeu Amy, nous pourrons tenir par la main de l’enfant afin de lui éviter une fin tragique, ou lui demander de se faufiler dans certains passages pour déclencher divers mécanismes.

Le titre d’Asobo s’annonce prometteur, avec des mécaniques de jeu et une histoire plutôt intéressantes. La progression se fera de façon linéaire, afin de mieux se concentrer sur l’intrigue. La fin de cette présentation se termine sur un twist passionnant, les deux protagonistes s’engouffrent dans un nid immaculée de sang et de cadavres décharnés. Hugo court dans l’obscurité en entendant la voix de sa mère, mais Amicia tente de le rattraper en hurlant : « Hugo non ! Ce n’est pas maman ! » On peut donc en déduire qu’un aspect surnaturel prendra forme au fil de l’aventure. Si le jeu tient ses promesses (l’équipe vise 10h de durée de vie), le titre d’Asobo est à surveiller de prés.

 

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