La Critique : Masters of Anima
Support : PC / PS4 / Xbox One (testé sur Xbox One) – Développeur : PassTech Games / Éditeur : Focus Interactive – Genre : Action-Aventure – Sortie : 10/04/18 – PEGI 12+
Si vous en avez marre du conventionnel, des gameplay qui tournent en rond et du manque d’originalité, le jeu de PassTech Games est peut-être pour vous. Tout cet univers baigne dans la magie et nous propose un mélange des genres. Dans l’ordre, on trouve de l’aventure-action imbriquée avec de la tactique et une pointe d’RPG. Ajoutez une multitude de phases de puzzle et ça vous donne un bon aperçu du style. Après avoir ratissé une version preview du titre, on a découvert une histoire un peu plus profonde qu’on le pensait. Voici à quoi tout cela ressemble…
Même si le scénario ne va pas chercher la complexité, il nous propose une intrigue truffée d’humour et de dialogues sympas. Nous incarnons Otto, un mage-shaper en devenir. Ce dernier est fiancé avec Ana, la grande patronne de cette caste. L’aventure débute alors que notre héros doit passer son examen d’entrée pour devenir un shaper (et accessoirement, pouvoir se marier avec sa belle). Mais bien évidemment, tout va se barrer en cacahuète ! La donzelle se fait scinder par un ancien collègue qu’à une dent contre le monde entier. Son corps, son esprit et son cœur sont utilisés comme sources d’énergie pour libérer un cataclysme. Heureusement pour tous, cela va prendre du temps. L’occasion pour Otto de poursuivre le méchant Zahr (en voilà un qui porte bien son nom), sauver sa copine et se barrer très loin !
En effet, notre anti-héros a sévèrement les miquettes à l’idée de se frotter à Zahr (faut dire qu’il est flippant). L’objectif pour lui est donc de recomposer sa nana en un seul morceau et filer dans le grand nord. Bien évidemment son voyage à travers le monde de Spark va progressivement le faire changer d’avis. Les environnements traversés sont d’ailleurs tout aussi variés que le gameplay. Forêt, désert, montagne enneigée, on trouve un peu tous les biotopes au cours des 11 niveaux du jeu. Certains sont cependant très courts, puisqu’il ne s’agit que de phases de combats de boss. Cela nous amène à environ 10 heures de jeu, sans trop de rejouabilité derrière. Les complétionnistes peuvent s’affairer à décrocher les meilleures notes et objectifs secondaires, mais cela n’occasionne qu’une à deux heures de plus.
Ceci étant dit, l’expérience de jeu n’en reste pas moins riche et passionnante. Les niveaux proposent des situations variées, avec de nouvelles unités qui viennent s’ajouter à l’équipe. Dans notre preview on a pu découvrir les protecteurs (tank), les sentinelles (dps) et les keepers (support/healer). On ajoute à cela les commanders et les invoqueurs. Les uns permettent de relayer les ordres du joueur (et frapper fort l’ennemi), tandis que les autres invoquent de mini-soldats pour appuyer votre armée. Tout ce petit monde nécessite un peu de prise en main dans la gestion des combats. Toutefois, quand on se familiarise avec les commandes ça devient vraiment plaisant.
Les combats demandent une vraie tactique, si on ne veut pas voir notre armée finir en charpie de caillasse (et décrocher une note A ou S). Il faut être attentif et anticiper au mieux les attaques des différents golems ennemis. C’est une dizaine de monstres variés qui apparaissent dans des phases d’attaques spécifiques. Certains donneront du fil à retordre, au point de créer une pointe de frustration. C’est finalement le défaut essentiel du jeu, le système de combat finit par être lassant, mais uniquement vers la fin de l’aventure. Heureusement, les batailles ne sont pas le seul rôle de nos guerriers. Ils sont également utiles pour résoudre de nombreux puzzles à travers les niveaux. Chaque unité a sa propre fonction (à part les invoqueurs), à vous de découvrir la multitude de secrets disséminée un peu partout. Cet aspect du jeu est un véritable plaisir et permet de cumuler expérience et items d’améliorations.
Note : 8/10 TRÈS BON
Masters of Anima propose un gameplay que nous n’avions pas revu depuis la série des Overlord. Chaque unité est bien pensée, aussi bien pour les combats que les puzzles. Même si les batailles finissent par lasser en fin de partie, une épée de Damoclès ajoute une bonne dose de pression. Les golems ennemis ont une fâcheuse tendance à péter les plombs. Si au bout d’un certain temps ils n’ont pas été vaincus, il passe en mode furie et déchaînent les enfers sur le terrain. Cela se traduit par des éclairs dévastateurs qui tombent aléatoirement. Autant vous dire qu’il est préférable d’éviter ces situations particulièrement contraignantes. Au-delà de ce sentiment de lassitude, le titre de PassTech Games est un régal. Une musique géniale, des dialogues amusants et une jolie histoire d’amour en toile de fond. On a simplement constaté quelques baisses de frame rate sur Xbox One, mais rien de pénalisant.
Points positifs :
– Un gameplay original
– Ambiance sonore agréable
– Situations variées
Points négatifs :
– Des combats qui finissent par lasser (vers la fin du jeu)
– Quelques baisses de frame rate ici et là (rien de perturbant)
Notre live de la version preview : https://goo.gl/XBVtEu
Page Steam : https://goo.gl/b6P3cn
Page Playstation : https://goo.gl/7fnVZR
Page Xbox One : https://goo.gl/tEK5R9
Page Nintendo : https://goo.gl/Mey36N