Endling – La fin de toute vie
C’est une thématique qui apparaît de plus en plus dans la pop culture. L’extinction de la vie telle que nous la connaissons, sans aucune chance d’un dénouement heureux. Décrit de cette façon, ce jeu vidéo risque de ne pas vraiment vous motiver. Il est vrai qu’une boîte de mouchoir peut s’avérer utile… mais le message à travers ce gameplay original se veut fort. Une production indé qui fait avec les moyens du bord, mais qui le fait plutôt bien !
SUPPORT
PC / Playstation / Xbox / Switch (testé sur PC)
GENRE
Survie/Aventure
SORTIE
19 juillet 2022
PRIX DE VENTE CONSEILLÉ
30 €
CLASSIFICATION
PEGI +16
RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.
Le monde se détériore dès les premiers pas avec cette renarde, dernière représentante de son espèce. Le feu dévore son habitat forestier, incendie provoqué par l’être humain lui-même. Cependant, un espoir subsiste au moment où l’animal met bas d’une portée de quatre renardeaux tous mignons. Les hommes ne tardent pas à détruire ce semblant de renouveau, un d’entre eux capture l’un des petits alors qu’il découvre à peine la vie.
C’est ce fil conducteur qui va pousser toute la famille à retrouver le disparu, à l’aide de l’odorat de la mère. Une mécanique qui nous permet de suivre des pistes olfactives, afin de déceler des indices ou de la nourriture. Sous forme de couleurs, le joueur sait lui aussi repérer le type d’odeurs que la renarde détecte. Il faut dès lors choisir, si on nourrit la smala ou si nous poursuivons le ravisseur. Ce qui va nous amener à parcourir des kilomètres et constater les ravages de l’humanité…
L’exploration peut être une option intéressante, pensant que cela permet de découvrir plus de sources d’alimentation. C’est sans compter la pollution grandissante qui remplace ce qui reste de la nature. Les trente nuits que nous vivons avec les renards s’écoulent très rapidement, l’activité humaine va tout aussi vite. C’est un paysage de désolation qui s’installe, si nous restons trop longtemps dans un secteur. Plus rien à manger, ce sont les renardeaux qui vacillent les premiers.
Nos petits sont le nombre de vies qui nous donne une chance d’arriver au dénouement, exactement comme la réalité finalement. Un sens philosophique qui ne s’arrête pas en si bon chemin, les enfants pouvant apprendre des actions de la mère. Ce ne sont pas de simples barres de santé à nourrir régulièrement pour survivre dans l’aventure, mais aussi des aides précieuses pour dégoter de quoi manger. Grimper aux arbres, se faufiler ici et là, creuser certains endroits, des actions qui renforcent considérablement nos chances.
L’AVIS DU TESTEUR
Voilà un beau message passé à travers ce jeu indépendant, sur fond d’écologie certes, mais aussi de survies de toutes espèces vivantes. Ce rapide voyage montre que l’humanité aussi souffre terriblement des conséquences de leurs actes. Pourtant, on peut voir qu’ils reproduisent encore les mêmes erreurs… à travers les yeux des animaux. Une histoire très sensée donc, mais un gameplay qui montre rapidement ses limites et tourne un peu en rond. Les déplacements en 2D sur caméra semi-fixes ont un éternel problème au sein d’un environnement 3D, on se perd très facilement…