Incarner un médecin dans un jeu vidéo ce n’est pas monnaie courante, suffisamment rare pour me donner envie de plonger tête la première dans ce jeu indé. Comparable à un certain Animal Crossing nous allons déambuler sur l’île de Moonburry, une contrée du monde isolée et tourmentée par un sombre passé. Une belle aventure qui nous éloigne des gameplays traditionnels où l’on tire sur tout ce qui bouge, ça fait du bien !


SUPPORT

PC / Playstation / Xbox / Switch (testé sur PC)

GENRE

Aventure/Casual

DÉVELOPPEUR

ÉDITEUR

SORTIE

22 septembre 2022

PRIX STANDARD

20 €

CLASSIFICATION

PEGI +12


RAPPEL : Une Critique est l’avis subjectif d’un des membres de la rédaction de Renegades. Elle a pour objectif de porter une opinion supplémentaire à un ensemble d’avis positifs comme négatifs, dont seul le lecteur pourra se faire sa propre opinion. Une Critique peut être débattue, avec les échanges d’opinions de chacun, mais n’est pas, une vision imposée aux autres par celui qui l’écrit. N’hésitez pas à venir débattre du sujet avec nous dans les commentaires ou sur Discord.


Nous incarnons ici un apothicaire fraîchement sorti de l’université, qui est mandaté par la grande ville pour venir en aide à la fille du maire de Moonbury. Le jeune homme (où la jeune femme) fait ses premiers pas au sein de l’association médicale, une puissante organisation de santé basée à la Capitale. Nous découvrons rapidement que les habitants de l’île ne voient pas d’un bon œil la venue de ce soignant. Pourquoi donc un médecin ne serait-il pas le bienvenu dans un désert médical ?

 

 

L’enfant en question souffre d’un mal que personne ne comprend, pas même l’actuel soigneur de la ville. Ce confrère est d’ailleurs très hostile face à l’apothicaire, il refuse catégoriquement de lui apporter son soutien. Mathéo (le méchant soigneur) rétorque que nous allons utiliser des drogues qui vont aggraver l’état de la petite Rue (la fille du maire). Cela n’empêche pas Myer (le maire) de commanditer notre personnage à soigner Rue, par tous les moyens nécessaires !

Mathéo quitte la clinique, furieux de la décision de Myer. Nous pouvons désormais commencer notre tâche, sous forme de mini-jeux. Pour diagnostiquer les nombreux patients qui vont séjourner dans la clinique, il faut affronter quelques petites épreuves. Jeu de rythme, de mémoire ou d’évitement d’obstacles, plus les symptômes sont importants plus la difficulté est élevée. Jamais rien d’insurmontable rassurez-vous, mais la concentration est de mise. Toujours est-il que nous identifions la maladie de Rue d’un coup de cuillère à pot…

 

 

C’en est à se demander si Mathéo est vraiment compétent… mais il ne nous reste plus qu’à confectionner la potion qui va guérir la petite. Tout nous vient de la nature, y compris ce qui peut nous soigner, c’est donc dans la forêt environnante que nous allons chercher les ingrédients pour la concoction. Trois outils sont là pour collectionner une multitude de matériaux en tout genre. Une serpe pour les plantes, une hache pour le bois et un marteau pour la pierre. On les utilise aussi pour occire les créatures un peu trop agressives, permettant aussi de récupérer d’autres objets utiles.

Une fois les ressources réunies, il ne reste plus qu’à jouer les chimistes. Un gros chaudron installé dans la potionerie de la ville (c’est le nom officiel m’sieur le correcteur…), devient notre habitat et notre laboratoire personnel. C’est ici que nous confectionnons les nombreux remèdes pour soigner les habitants de Moonbury. Pour cela, nous emboitons des pièces Tetris (correspondant aux divers matériaux) afin de compléter un schéma (la potion elle-même) permettant de créer le breuvage. Plutôt ingénieux comme concept, qui se complexifie progressivement dans l’aventure.

 

 

Notre apothicaire doit améliorer son matériel au fur et à mesure, ce qui nécessite de longues heures de travail. De l’argent, du bois, de la pierre, en quantité de plus en plus élevée afin de répondre aux requêtes de la population. Notre personnage se construit une solide réputation à Moonbury, tout le monde fait appel à ses services ! Les gens opposés à la présence d’un membre de l’association médicale changent petit à petit d’avis. Il nous faut pour cela devenir amis avec tout le monde en ville, en discutant avec eux régulièrement. Une fois le niveau de confiance suffisant, il nous confie des tâches qui vont changer leur vie…

L’AVIS DU TESTEUR

Potion Permit est une pépite qui change les idées et permet de jouer à quelque chose d’original. Le rôle que nous jouons pour améliorer la qualité de vie des habitants est très motivant. D’autant que l’on aide également à changer l’opinion de nombreuses personnes, on en rêve parfois dans le monde réel… et comme dans la réalité, on n’a rien sans rien. Il faut se retrousser les manches pour parvenir à ce résultat, c’est là que le défaut majeur du jeu apparaît.

 

 

La durée de vie est bien plus longue qu’on ne pourrait le penser, mais au détriment de la qualité. En effet, il va falloir répéter mainte fois les mêmes actions pour arriver au bout de l’aventure. Un côté lassant donc, qu’il faut idéalement diluer par des sessions de jeu espacées. Le gros toutou qui nous accompagne va nous aider dans nos tâches, de quoi soulager un peu la masse de boulot qu’il faut abattre pour littéralement guérir l’île de Moonbury. Pour ma part il me reste encore quelques quêtes à compléter pour devenir un grand apothicaire !

Appréciations détaillées ici

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